samedi 26 novembre 2011
lundi 17 octobre 2011
THE FIRST TIME
dimanche 16 octobre 2011
MAKE ME PROUD
Lana Del Rey & Woodkid sing "video games" NYC 14/10/11 video by kcpk/betc music from fabrice brovelli on Vimeo.
vendredi 14 octobre 2011
ON AURA TOUT VU
mardi 11 octobre 2011
LES ÎLES FUGEES
vendredi 17 juin 2011
I MET HER AT COACHELLA

Sûrement parce que Frank Ocean est mon petit préféré du gang over buzzé d'Odd Future et que "Novacane" est mon morceau favori de Nostalgia/Ultra, je me sens obligée de poster le clip l'illustrant, à base de meufs bonnes, d'hallu et de panda (SPOILER ALERT):
frank ocean [novacane] from christopher francis ocean on Vimeo.
dimanche 29 mai 2011
mardi 3 mai 2011
DRAWN WITH ME

Si je pouvais, je n'écouterais que des chansons dans lesquelles je pourrais me noyer.
Bon naufrage.
- Alain Bashung - Tel
On ne remercie jamais assez le mode aléatoire de son iTunes qui permet de redécouvrir des merveilles oubliées.
- Alex Beaupain - Et Tu T'en Veux Tellement
Non, elle ne vient pas de Pourquoi Battait Mon Coeur, mais j'y suis revenue, Pavlov quand tu nous tiens.
- Benjamain Biolay - Les Séparés
La tristesse à l'état pur. Ou comment avoir des frissons en plein été.
- Dominque A - La Relève
- Alcoholic Faith Mission - My Eyes To See
Vous ne vous y attendiez pas à celle là hein, ouais ben je suis (re)tombée sur le clip, est mon coeur s'est serré.
mercredi 23 mars 2011
MY TEENAGE WIFE

Les raisons pour lesquelles on aime une chanson sont infinies. Il suffit d'une voix qui nous touche, de notes de piano qui nous mettent la chaire de poule, d'un flow qui nous oblige hocher la tête en rythme, un choeur qui réchauffe le notre et j'en passe. Mais le plus souvent c'est finalement parce qu'une chanson nous parle que l'on jette son dévolu sur elle, parce qu'elle retrace un semblant de notre histoire personnelle ou encore parce qu'un texte a réussi mettre les mots exacts sur quelque chose que vous n'arriviez pas définir.
Et si on corsait l'histoire en se restreignant à un seul mot un seul. Car personnellement c'est parfois grâce à la présence d'un mot (réel ou supposé) que je suis capable d'écouter un morceau en boucle. La preuve par 6.
Hervé Villard - Capri C'est Fini
Je ne me souviens même plus de la 1ère fois où j'ai entendu cette chanson tellement j'ai l'impression qu'elle fait partie du bagage musical familial. Petite, j'étais persuadée que le dude chantait "caprice c'est fini", du coup je me sentais bien moins seule, comme on me reprochait sans cesse d'en faire, des caprices, ben ça faisait écho, t'as vu.
Nathalie Imbruglia - Torn
J'ai 10 ans et je suis persuadée d'entendre "lullaby" (berceuse), à la place "little late", un jour d'été ma correspondante irlandaise m'apprendra l'affreuse vérité, je ne m'en suis jamais vraiment remise.
Regina Spektor - Samson
J'ai dû écouter cette chanson plus de mille fois et c'est difficile de ne plus l'écouter comme un tout, cela dit je me rappelle qu'à la première écoute si j'avais appuyé sur replay c'était pour ré-entendre "sweetest downfall".
James Blake - Limit To Your Love
Persuadée que James nous fait les louanges d'une savoureuse "waffle in slow-motion" et non d'une niaise "waterfall", je trouvais cette chanson incroyablement drôle. Après avoir découvert le pot aux roses, je garderai ma version.
Surfer Blood - Catholic Pagans
Pour le mot "cocaine" et "liquor", pas que je sois drug addict ou autre, mais j'aime la prononciation anglaise de ces deux termes, toute en angles pour le premier et arrondis pour le second.
Air Bag One - Sweet England
C'est dès l'instant où j'ai entendu "revery". Un mot mêlant à la fois douceur et légèreté mais dont la prononciation à quelque chose de solennel (sans doute dû à sa consonance française), que j'ai vraiment su que ce morceau ne me lâcherait plus.
mardi 22 février 2011
WHO THE FUCK IS ARCADE FIRE?
Patrick Bower (& The World Without Magic) n'est pas le prochain buzz band. C'est le projet d'un homme qui a de la bouteille, pas moins de dix ans de métier derrière lui, et qui prend son temps. Pas par paresse non, mais par souci du détail. Celui de faire une pop mélancolique qui nous colle à la peau. Rencontre autour d'un café à parler musique, la sienne et celle des autres, et ce à quoi peut aspirer un grand barbus de trente deux ans.
dimanche 16 janvier 2011
BLACK AND YELLOW

Non, on s'est juste dit que ce serait bien de trouver un nom qui permette de faire un suicide commercial, c'était parfait!
Etant tous originaires de Lille (mise à part un qui vient de Lens), vous pensez quoi de la scène lilloise actuelle?
C'est super vivace, il y a beaucoup de styles de musiques différents qui sont représentés et du coup il y a vraiment beaucoup de gens qui font de la musique à Lille. Je crois que je ne connais pas beaucoup de gens qui n'en font pas en fait.
Une journée type pour Roken Is Dodelijk?
On se réveille vers 19h, on prend une douche et à 19h30 on va au bar (rires). Non, non, déjà elles sont différentes pour chacun puisqu'on est six dans le groupe et qu'on ne fait tous la même chose tous les jours, comment décrire une journée type? Faut mentir? Personnellement je passe beaucoup de temps à bidouiller sur mon ordinateur des nouveaux morceaux, on passe pas mal de temps avec Jérôme, le guitariste du groupe, pour composer des nouveaux morceaux et travailler sur les projets en cours. Ça se passe beaucoup dans un caleçon dans un salon!
J'ai entendu dire que l'album avait été enregistré en trois semaines en Bretagne, dans une ferme abandonnée, tu confirmes?
Ce n'est pas une ferme abandonnée, c'est un corps de ferme qui est utilisé parfois par une salle de concert, vers Carray, qui s'appelle le Bacardi, je ne sais plus le nom de la ville (Callac, ndlr). Ils se servent de ce corps de ferme pour loger des groupes, on avait entendu parler de cet endroit et après avoir visité d'autres lieux en Bretagne, on a choisi celui là. Le but c'était de passer trois semaines un peu en autarcie pour enregistrer quelque chose. Donc on était dans ce grand corps de ferme avec plein de chambres qu'on a transformé en studio, on est venu avec tout le matériel, il y avait une chambre avec la batterie, une chambre avec la guitare, une autre avec les claviers, une autre avec les voix, c'était assez marrant on dormait au milieu du matériel.
L'enregistrement s'est passé comment, vous aviez déjà tout préparé ou vous avez laissé de la place à de l'impro?
On a travaillé avec un réalisateur qui est Fred Avril, qui lui a fait pas mal de choses différentes, il a sorti deux albums chez F Communications, le label de Laurent Garnier, plus électro, il a fait des BO de films, notamment le court métrage « Music for One Apartment and Six Drummers », qui s'appelle Sound Of Noise, primé au festival de Stockholm, il a eu le prix de la meilleure BO. On a travaillé avec lui pendant toute une période auparavant, pour préparer l'enregistrement. On a sélectionné une vingtaine de morceaux, puis le nombre c'est réduit au fur et à mesure . Sur les trois semaines on a fait une semaine où on finalisait ensemble les derniers arrangements, les structures des morceaux et les deux dernières semaines, on a enregistré comme des stakhanovistes, on se levait vers 10h et couchait vers 5h du mat, pendant trois semaines donc c'était un peu physique. On a tout enregistré en condition live, il y a quelques prises qui sont refaites après, par exemple des arrangements de claviers ou de voix mais la base du truc on ne voulait pas que ce soit quelque chose de fait prise par prise avec un clic, mais vraiment avoir un jeu de groupe.
Entre votre dernier EP, The Terrible Things, et votre album à venir, quelles vont être les différences majeures? Sachant que deux morceaux de The Terrible Things seront sur l'album.
La production est un peu différente, sur l'EP il y a cinq titres qui ont été mixé par nous à la maison, donc on a laissé beaucoup d'erreurs, d'imperfections avec lesquelles on a joué. Fred Avril lui, dans sa méthode de mix est beaucoup plus clair et beaucoup large, donc c'est déjà la différence entre les deux titres qui sont sur l'EP et les autres. C'est un son un peu différent, plus péchu que sur l'EP.
Oui, car vous aviez décrit le son de l'EP comme une musique du matin.
Voilà. On avait deux titres de l'album qu'on avait pris pour cet EP et on a essayé de construire quelque chose de cohérent autour de ces deux titres. On s'est dit que c'était une direction qui nous intéressait, ça c'est ce qu'on peut mettre le matin pour se réveiller, pour partir du bon pied dans la journée. Je pense que c'est quelque chose qui parle à plein de gens, après ça ne se traduit pas dans la même musique pour tout le monde, il y a des gens qui n'écoutent pas du tout ce genre de musique le matin mais en tout cas pour nous c'était le genre de disque que l'on souhaiterait pour commencer une journée.
Pourquoi chanter en anglais?
Pour moi c'est quelque chose d'assez naturel et je n'ai jamais vraiment écouté de musique chantée en français. Pour moi l'imaginaire musical est beaucoup plus lié à la langue anglaise, j'ai déjà tenté d'écrire en français et ce n'est pas naturel. J'ai l'impression que le sens limite beaucoup la musicalité en français, on doit faire beaucoup plus attention aux sens des paroles en dehors de la musique, ce qui n'est pas le cas en anglais, où les mots en eux mêmes attirent la musique, c'est à dire qu'il y a une rythmique dans les mots qui est déjà mélodieuse. Alors que les intonations et les mots en français sont monocordes à la base, même s'ils sont plus variés, plus précis, je trouve que c'est plus dur de jouer avec avec justesse. Il y a des gens qui le font très bien, mais chez nous ce n'est pas très naturel de chanter en français.
Si je fais un parallèle entre vous, Roken Is Dodelijk, les Bewitched Hands et Arcade Fire tu vois le lien ou je suis complètement à côté de la plaque?
Le point commun c'est qu'on est beaucoup sur scène avec une fille dans le groupe. On aime bien tous également s'exprimer en live, avoir quelque chose d'un peu chorale, comme tout le monde chante, dans la manière d'aborder les lives il y a quelque chose de commun, après sur disque c'est quand même très différent.
Quels sont vos influences, à six elles doivent être nombreuses mais celles sur lesquelles vous vous rejoignez?
On a déjà discuté de ça tous ensemble parce qu'un jour on nous a demandé « quels sont les cinq CDs que vous avez en commun? », et on s'est rendu compte qu'on a pas cinq CDs en commun! Moi par exemple, j'écoute pas énormément de musique différente, j'aime beaucoup les crooners ou les groupes acapellas, Jay aime bien Neil Young, Guiguite c'est une sorte de boulimique de musique qui écoutera plus de disques dans sa vie que j'écouterai de chanson, c'est très varié.
Justement si tu avais un album (mis à part le votre) que tu attendais en 2011 ce serait lequel et pourquoi?
L'album de Roken va vraiment être... Non, pour 2011 j'espère que nos copains de Baden Baden vont sortir leur album. Eux pour le coup, il y a une vraie trajectoire parallèle, ce sont nos potes à la base, ils ont commencé un peu après nous mais en gros j'avais présenté mon pote Lardon, à Eric, le chanteur et leur bassiste c'est un super pote de notre bassiste. On est très proche, on fait des choses en commun parfois, donc ça serait très bien que l'année prochaine ils sortent un album en même temps que nous comme ça on pourra faire plein de tournées ensemble.
Votre prochain c'est avec eux en plus, non?
Oui, on fait un showcase à la Fnac le 20 et le 27 janvier au joue avec eux, c'est cool ça fait longtemps qu'on a pas joué ensemble. Je crois que la dernière c'était à Paris à l'OPA il y a 2/3 ans, donc oui je suis super content.
Arrivez-vous à vivre de votre musique?
Oui on arrive à vivre comme des cochards! (rires) C'est clair que le rapport au temps qu'on y passe et l'argent qu'on gagne c'est pas énorme mais on se consacre principalement à ce projet.
La scène: kiffe ou stress?
On est jamais stressé avant de monter sur scène, c'est vraiment quelque chose qui est assez naturel. Ça fait un bout de temps que l'on tourne ensemble donc on se connait bien, c'est vraiment un kiffe pour nous, sinon on ne ferait pas ça.