Prise d'un énorme élan de flemme -après m'être rendue compte que le Trabendo se trouvait à l'autre bout de Paris- je joue la grande dame et me paye le luxe d'y aller en taxi. 35E et une heure d'embouteillages plus tard je suis RA-VIE...
J'ai donc raté la première partie (qui avait l'air chouette vu ce que j'en ai lu ici ou là) mais bon le concert de Foals n'a pas encore commencé, c'est déjà ça. Obligée de mettre mon appareil photo au vestiaire, je me contente de scruter la salle des yeux histoire d'au moins avoir une photographie mentale du lieu. La fosse est d'ores et déjà remplie par les plus jeunes -arborant le classique uniforme marinières ou chemises en jean- alors que leurs ainés s'accoudent aux estrades sirotant une bière. J'hésite: la fosse ou les hauteurs, les "vieux" ou les "jeunes"? Finalement mon coeur de groupie me pousse à opter pour la fosse, au pire j'irais me réfugier dans le clan des vieux quand le public parisien m'aura lassé par sa mollesse.
Peu avant 21 heures, le groupe apparait enfin, sous les acclamations de la foule. Le concert s'ouvre témérairement sur Total Life Forever, nouveau titre issu de leur album éponyme. Tout le monde danse déjà, de mon côté je mets un peu plus de temps à entrer dans le mouv', (trop?) concentrée sur la nouvelle chanson. L'ambiance monte tout de suite d'un cran avec le désormais classique Cassius. Ca rebondi partout, bras en l'air, dans une liesse que je n'avais encore jamais expérimentée depuis mon retour à Paris, je souris un peu plus à mesure que la chanson avance, médusée par l'impressionnant riff de guitare qui donne encore plus de relief au morceau. Le chanteur, Yannis Philippakis, salue le public, ravi, dit-il, d'être à nouveau ici. Il explique que ce soir Foals alternera entre des morceaux de leur premier album et ceux à venir dans leur prochain, l'excitation est à son comble. S'ensuit Olympic Airways qui, alors qu'elle commençait à me lasser au casque, reste indiscutablement entrainante sur scène, le public reprenant en choeur "DI-SA-PEAR". Sitôt la chanson finie que Yannis et Jimmy Smith (le 2ème guitariste) se perchent de part et d'autre de la scène, jouant des accords qui me sont inconnus. Normal, puisqu'il s'agit encore d'un nouveau titre: Miami, un air qui n'a pas fini de nous ensorceler.
Pas le temps de souffler que Balloons est déjà là pour nous faire reprendre la danse. Ca sent la sueur et la bière, de plus en plus fort, pour un peu j'en allumerais une clope. Cela me sera finalement impossible tant je suis hypnotisée par cette musique qui monte crescendo et qui a tôt fait de m'hérisser les poils, Blue Blood, j'en ai encore des frissons rien que d'y penser.
Les ennuis commencent sur This Orient, des réglages de micros qui pêchent empêche Yannis de pousser sa voix aussi loin qui le souhaiterait. On le voit s'agacer se tournant à plusieurs reprises vers les coulisses, faisant mine de monter le son. Les premières notes de Spanish Sahara sont aussitôt accompagnées par des clappements de mains de fans bien attentionnés mais qui se feront recevoir par un "CHUUT!" bien senti, les faisant rapidement taire. J'avais une réelle appréhension vis-à-vis de cette chanson qui m'avait littéralement transporté dès la première écoute. Finalement malgré, à nouveau, un petit problème de micro, ne permettant pas de retranscrire à l'identique cette atmosphère je suis loin d'être déçue. La manière dont le chanteur a de se battre pour sa chanson, malgré les quelques soucis techniques donne une émotion nouvelle à cette ballade douce amère.
Retour au classique avec Red Sock Pugie qui ne manque pas de faire rebondir le public. Sur scène aussi c'est à nouveau la fête, on assiste à un magnifique solo de guitare puis de batterie. L'effervescence est à son comble pour Electric Bloom, mais à nouveau le morceau est en partie gâché par les problèmes de sono. Qu'à cela ne tienne, Yannis évacue son énergie en se vengeant sur les percus qui rythme le morceau. Court départ avant de revenir annoncer "This song is for everyone who is from France"... Sans surprise c'est The French Open qui ouvre les rappels, le public se déhanche plus que jamais, Yannis en profite pour slamer, créant un vent de panique du côté de la sécurité. Le concert se termine en apothéose avec Two Step, Twice, chacun donnant tout ce qui lui reste d'énergie, Yannis allant jusqu'à faire un petit tour dans la salle avant de finalement réapparaître après une longue minute d'absence, saluer une dernière fois un public définitivement acquis. On ressort avec un sourire non feint, n'ayant qu'une seule hâte écouter en boucle Total Life Forever et les revoir rapidement.
J'ai donc raté la première partie (qui avait l'air chouette vu ce que j'en ai lu ici ou là) mais bon le concert de Foals n'a pas encore commencé, c'est déjà ça. Obligée de mettre mon appareil photo au vestiaire, je me contente de scruter la salle des yeux histoire d'au moins avoir une photographie mentale du lieu. La fosse est d'ores et déjà remplie par les plus jeunes -arborant le classique uniforme marinières ou chemises en jean- alors que leurs ainés s'accoudent aux estrades sirotant une bière. J'hésite: la fosse ou les hauteurs, les "vieux" ou les "jeunes"? Finalement mon coeur de groupie me pousse à opter pour la fosse, au pire j'irais me réfugier dans le clan des vieux quand le public parisien m'aura lassé par sa mollesse.
Peu avant 21 heures, le groupe apparait enfin, sous les acclamations de la foule. Le concert s'ouvre témérairement sur Total Life Forever, nouveau titre issu de leur album éponyme. Tout le monde danse déjà, de mon côté je mets un peu plus de temps à entrer dans le mouv', (trop?) concentrée sur la nouvelle chanson. L'ambiance monte tout de suite d'un cran avec le désormais classique Cassius. Ca rebondi partout, bras en l'air, dans une liesse que je n'avais encore jamais expérimentée depuis mon retour à Paris, je souris un peu plus à mesure que la chanson avance, médusée par l'impressionnant riff de guitare qui donne encore plus de relief au morceau. Le chanteur, Yannis Philippakis, salue le public, ravi, dit-il, d'être à nouveau ici. Il explique que ce soir Foals alternera entre des morceaux de leur premier album et ceux à venir dans leur prochain, l'excitation est à son comble. S'ensuit Olympic Airways qui, alors qu'elle commençait à me lasser au casque, reste indiscutablement entrainante sur scène, le public reprenant en choeur "DI-SA-PEAR". Sitôt la chanson finie que Yannis et Jimmy Smith (le 2ème guitariste) se perchent de part et d'autre de la scène, jouant des accords qui me sont inconnus. Normal, puisqu'il s'agit encore d'un nouveau titre: Miami, un air qui n'a pas fini de nous ensorceler.
Pas le temps de souffler que Balloons est déjà là pour nous faire reprendre la danse. Ca sent la sueur et la bière, de plus en plus fort, pour un peu j'en allumerais une clope. Cela me sera finalement impossible tant je suis hypnotisée par cette musique qui monte crescendo et qui a tôt fait de m'hérisser les poils, Blue Blood, j'en ai encore des frissons rien que d'y penser.
Les ennuis commencent sur This Orient, des réglages de micros qui pêchent empêche Yannis de pousser sa voix aussi loin qui le souhaiterait. On le voit s'agacer se tournant à plusieurs reprises vers les coulisses, faisant mine de monter le son. Les premières notes de Spanish Sahara sont aussitôt accompagnées par des clappements de mains de fans bien attentionnés mais qui se feront recevoir par un "CHUUT!" bien senti, les faisant rapidement taire. J'avais une réelle appréhension vis-à-vis de cette chanson qui m'avait littéralement transporté dès la première écoute. Finalement malgré, à nouveau, un petit problème de micro, ne permettant pas de retranscrire à l'identique cette atmosphère je suis loin d'être déçue. La manière dont le chanteur a de se battre pour sa chanson, malgré les quelques soucis techniques donne une émotion nouvelle à cette ballade douce amère.
Retour au classique avec Red Sock Pugie qui ne manque pas de faire rebondir le public. Sur scène aussi c'est à nouveau la fête, on assiste à un magnifique solo de guitare puis de batterie. L'effervescence est à son comble pour Electric Bloom, mais à nouveau le morceau est en partie gâché par les problèmes de sono. Qu'à cela ne tienne, Yannis évacue son énergie en se vengeant sur les percus qui rythme le morceau. Court départ avant de revenir annoncer "This song is for everyone who is from France"... Sans surprise c'est The French Open qui ouvre les rappels, le public se déhanche plus que jamais, Yannis en profite pour slamer, créant un vent de panique du côté de la sécurité. Le concert se termine en apothéose avec Two Step, Twice, chacun donnant tout ce qui lui reste d'énergie, Yannis allant jusqu'à faire un petit tour dans la salle avant de finalement réapparaître après une longue minute d'absence, saluer une dernière fois un public définitivement acquis. On ressort avec un sourire non feint, n'ayant qu'une seule hâte écouter en boucle Total Life Forever et les revoir rapidement.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire