Avec un peu d'avance je vais vous faire un #jeudiconfession: le concert de U2 au stade de France, j'y étais. Allez-y removez moi de vos friends, unfollowez moi ou désabonnez-vous de ce blog, j'assume, je suis prête.
Pour ceux que cela intrigue, voilà le pourquoi du comment: ma "sœur" chilienne est de passage à Paris et m'a proposé de nous rendre au dit concert -à l'œil-, grâce à une amie à elle travaillant sur la tournée 360 de Bono. Faisant de mauvaise fortune, bon coeur, on se console en pensant à la 1ère partie: Interpol. Ca sera également l'occasion de tester si je suis bien venue à bout de mon agoraphobie.
Après une sieste au soleil au bord du canal Saint-Martin on se décide à prendre le RER D, direction: la Seine-Saint-Denis, à base de popopop. Comme on pouvait s'y attendre une fois sur place on est loin d'être seules. On suit donc docilement la foule en direction du stade, alors que sur le côté des cars venus de toute la France stationnent et que de l'autre des vendeurs à la sauvette font des appels de phare à nos estomacs avec l'odeur de graillon qui émane de leurs stands. Dix bonnes minutes plus tard, on passe la sécurité sans encombre et on s'installe à nos places, dans les gradins. Face à nous, une scène ronde (tournée 360, logique) qui ressemble surtout à une araignée. Nombreux sont ceux, autour de nous, qui sont passés par le merch', avant le concert, arborant fièrement leur Tshirt U2 360, on ne juge pas...
À 19 h 15 pétantes, les new-yorkais débarquent sur scène sans crier gare. Paul Banks caché derrière ses lunettes de soleil et une veste de cuir ne paraît pas des plus à l'aise face à la foule peuplant le stade. Des notes lourdes résonnent, les premières de "Success". Je l'ai tellement écouté pour écrire mes articles le mois dernier, qu'elle me prend réellement les tripes. Je me revois dans le salon de ma cousine, fumant clopes sur clopes, la nuit tombée avec pour seul horizon les lumières de la tour Montparnasse et cette page blanche qui ne veut décidément pas se remplir toute seule.
N'étant pas une fan de la 1ère heure, c'était la 1ère fois que je voyais Interpol sur scène mais je peux vous assurez qu'ils s'en sont particulièrement bien tirés pour un concert de cette taille et un public si peu à l'écoute. Pour ce qui est de l'analyse sociologique du concert de U2 vous patienterez jusqu'au prochain article...
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