Je n'aurai jamais cru que cela serait aussi fatiguant de revivre à Paris. Il y a toujours quelque chose à faire. Entre le vernissage d'un concept store/galerie, la soirée de promo d'une marque/dj à la mode ou un concert inmanquable, c'est à vous donner le tournis. Tant de choix au lieu de me ravir fini par m'oppresser et ne me donne qu'une envie: celle de me blottir au chaud chez moi à écouter les vieux vinyles de papa en me disant que c'était mieux avant.
Oui mais (malheureusement?) l'appel de la nuit est toujours le plus fort. On dormira quand on sera mort, hein? Alors ce soir encore, au lieu de rentrer sagement chez moi et savourer un bon repas en famille, je file au Scopitone découvrir un nouveau groupe clermontois: Mustang.
Derrière le nom de la célèbre Ford des années 60, dont tous nos grands-pères ont dû rêver pour emballer les filles, se cache un trio venu d'Auvergne. Je ne vous ferai pas la biopic du groupe car je n'ai pas l'intention de vous faire croire que je les suis depuis toujours. Non, pour être honnête j'ai découvert ce groupe grâce à un article de Voxpop. Ni une ni deux, je file sur leur myspace et m'aperçois qu'il passe à Paris deux jours plus tard. A l'occasion de leur "Paris Tour". Un aprem, trois concerts ou comment rentabiliser le passage à la capitale.
Stage oblige, je ne me rendrais qu'au dernier concert, au Scopitone donc. Annoncé pour 20h, le groupe ne débarquera pas avant 23h. Ce que je découvre en feuilletant la magazine Magic, sponsor de la soirée, qui nous a été gracieusement offert pour l'occasion. A 6 euros le verre ma patience est mise à rude épreuve. L'estomac sur les talons je m'éclipse avaler un wrap vapeur & un sundae au chocolat, fumer une dernière et clope et avant de m'en retourner au concert. A 23h15, les premières notes résonnent.
Jouant à fond la carte du rétro, la ressemblance avec le King est plus qu'entretenue. Notamment par Jean Felzine, le chanteur-guitare, qui arbore une banane savamment travaillée, qu'il ne manquera pas de repeigner sur scène. Durant une heure Mustang va nous embarquer à bord de leur cabriolet sillonné la route 66 ou la A71 (le nom de leur album). Le Scopitone se transforme alors en dinner d'antan et on est surpris de ne pas pouvoir commander de burger.
Le style du trio se veut rétro pour autant les membres du groupe ne manque pas d'énergie. On sent que c'est le troisième concert de la journée et qu'ils finissent par être rodés. Le son est clair, les textes souvent drôles et décalés comme le "bébé come back à la maison"ou la chanson Anne-Sophie. Réussisant au passage à rendre un prénom à tendance tradi-catho-coincée en un synonyme de débauche ou au moins d'appel à la luxure. C'est donc une très jolie surprise que ces clermontois m'ont offert en ce froid mois de janvier.
Vous pouvez écouter l'intégralité de l'album ici.
PS: j'ai ma place pour LCD Soundsystem et ça, ça n'a pas de prix.
Oui mais (malheureusement?) l'appel de la nuit est toujours le plus fort. On dormira quand on sera mort, hein? Alors ce soir encore, au lieu de rentrer sagement chez moi et savourer un bon repas en famille, je file au Scopitone découvrir un nouveau groupe clermontois: Mustang.
Derrière le nom de la célèbre Ford des années 60, dont tous nos grands-pères ont dû rêver pour emballer les filles, se cache un trio venu d'Auvergne. Je ne vous ferai pas la biopic du groupe car je n'ai pas l'intention de vous faire croire que je les suis depuis toujours. Non, pour être honnête j'ai découvert ce groupe grâce à un article de Voxpop. Ni une ni deux, je file sur leur myspace et m'aperçois qu'il passe à Paris deux jours plus tard. A l'occasion de leur "Paris Tour". Un aprem, trois concerts ou comment rentabiliser le passage à la capitale.
Stage oblige, je ne me rendrais qu'au dernier concert, au Scopitone donc. Annoncé pour 20h, le groupe ne débarquera pas avant 23h. Ce que je découvre en feuilletant la magazine Magic, sponsor de la soirée, qui nous a été gracieusement offert pour l'occasion. A 6 euros le verre ma patience est mise à rude épreuve. L'estomac sur les talons je m'éclipse avaler un wrap vapeur & un sundae au chocolat, fumer une dernière et clope et avant de m'en retourner au concert. A 23h15, les premières notes résonnent.
Jouant à fond la carte du rétro, la ressemblance avec le King est plus qu'entretenue. Notamment par Jean Felzine, le chanteur-guitare, qui arbore une banane savamment travaillée, qu'il ne manquera pas de repeigner sur scène. Durant une heure Mustang va nous embarquer à bord de leur cabriolet sillonné la route 66 ou la A71 (le nom de leur album). Le Scopitone se transforme alors en dinner d'antan et on est surpris de ne pas pouvoir commander de burger.
Le style du trio se veut rétro pour autant les membres du groupe ne manque pas d'énergie. On sent que c'est le troisième concert de la journée et qu'ils finissent par être rodés. Le son est clair, les textes souvent drôles et décalés comme le "bébé come back à la maison"ou la chanson Anne-Sophie. Réussisant au passage à rendre un prénom à tendance tradi-catho-coincée en un synonyme de débauche ou au moins d'appel à la luxure. C'est donc une très jolie surprise que ces clermontois m'ont offert en ce froid mois de janvier.
Vous pouvez écouter l'intégralité de l'album ici.
PS: j'ai ma place pour LCD Soundsystem et ça, ça n'a pas de prix.
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