Peut être est-ce dû au spleen que je laisse peu à peu s'installer dans mon quotidien mais en ce moment Bashung me manque. Je suis triste à l'idée que plus jamais il ne me ravira le cœur d'une nouvelle composition. Bashung est comme le bon vin il se bonifie avec le temps, comme le prouve son dernier album, le fabuleux Bleu Pétrole. J'avoue l'avoir mal connu de son vivant: deux trois chansons par ci par là mais c'est au jour de sa mort que je suis devenue curieuse. Je suis restée intriguée devant l'engouement que ce dernier pouvait susciter auprès des jeunes et des moins jeunes. Et, piquée au vif, je me suis mise à écouter ses albums. Subjuguée devant cette voix, sa façon de jouer avec les mots, j'ai continué à fouiner tel un camé en manque. Et voilà qu'aujourd'hui après avoir découvert un à un ses différents titres et dévorant sa biographie, il me manque. Il était l'un des seuls à savoir encore manier le verbe. Lui donnant une dimension nouvelle et un sens infini. Grâce à lui la chanson française et plus encore le rock français n'a plus eu à baisser les yeux. Ceci explique sans doute pourquoi je vous rabâche les oreilles sur Biolay (des inédits ici, btw). Le seul, à mon sens, à pouvoir s'estimer dans la lignée du maître.
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3 commentaires:
C'est un peu réducteur.
Quand on aime on est toujours un peu réducteur.
J'ai découvert Bashung à sa mort. C'est triste mais c'est vrai ... ce qui l'est moins, c'est qu'il me secoue et que je trouve ses chansons incroyables.
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